Edvard MUNCH
Publié : 15 mai 2010 03:33
Edvard Münch
voici un dossier que j'avais fait sur Münch de l'époque des Beaux-Arts. Bonne lecture
Münch et la mort
On peut rechercher l'origine de sa carrière de peintre dans sa situation familiale et plus généralement dans la vie au sein de la capitale de la Norvège.
C'est entre la maladie et le puritanisme, qui sont les deux pôles de son art, qu'oscille dès le départ l'œuvre de Münch.
Dès son enfance, il fut marqué par la maladie - la tuberculose.
A l'âge de 5 ans, il perd sa mère.
Il suivit l'évolution de cette maladie et l'agonie de sa sœur alors qu'elle n'avait pas 15 ans.
En 1889, son père meurt à son tour.
En 1885-86, il peint "L'Enfant Malade" et exprime donc cette expérience de la maladie et de la mort :
"Sans la peur et sans la maladie, ma vie serait comme un bateau sans rames."
E.M.
La tuberculose était alors une maladie qui faisait figure d'épidémie et de nombreux peintres ont abordé le thème de l'enfant malade comme Christian Krohg (1852-1925) l'un des maîtres de Münch, Hans Heyerdahl (1857-1913) ou encore le suédois Ernst Josephson (1852-1906) et le danois Michaël Ancher (1849-1927). Münch les surnommait "les peintres à oreillers". Cependant, il regrettait que ceux-ci n'approfondissent pas mieux le sujet.
"Je suis sûr que c'est à peine si un de ces peintres a su boire son sujet jusqu'à la dernière goutte d'amertume, comme je l'ai fait pour "L'Enfant Malade". Ce n'était pas seulement moi qui était assis là-bas. C'était tous les êtres qui m'étaient chers..."
E.M.
Caractère éphémère de l'existence terrestre
voici un dossier que j'avais fait sur Münch de l'époque des Beaux-Arts. Bonne lecture
Münch et la mort
On peut rechercher l'origine de sa carrière de peintre dans sa situation familiale et plus généralement dans la vie au sein de la capitale de la Norvège.
C'est entre la maladie et le puritanisme, qui sont les deux pôles de son art, qu'oscille dès le départ l'œuvre de Münch.
Dès son enfance, il fut marqué par la maladie - la tuberculose.
A l'âge de 5 ans, il perd sa mère.
Il suivit l'évolution de cette maladie et l'agonie de sa sœur alors qu'elle n'avait pas 15 ans.
En 1889, son père meurt à son tour.
En 1885-86, il peint "L'Enfant Malade" et exprime donc cette expérience de la maladie et de la mort :
"Sans la peur et sans la maladie, ma vie serait comme un bateau sans rames."
E.M.
La tuberculose était alors une maladie qui faisait figure d'épidémie et de nombreux peintres ont abordé le thème de l'enfant malade comme Christian Krohg (1852-1925) l'un des maîtres de Münch, Hans Heyerdahl (1857-1913) ou encore le suédois Ernst Josephson (1852-1906) et le danois Michaël Ancher (1849-1927). Münch les surnommait "les peintres à oreillers". Cependant, il regrettait que ceux-ci n'approfondissent pas mieux le sujet.
"Je suis sûr que c'est à peine si un de ces peintres a su boire son sujet jusqu'à la dernière goutte d'amertume, comme je l'ai fait pour "L'Enfant Malade". Ce n'était pas seulement moi qui était assis là-bas. C'était tous les êtres qui m'étaient chers..."
E.M.
Caractère éphémère de l'existence terrestre