médias, médias...

tout ce qui touche la politique, l'écologie, les réflexions sur notre monde...

Modérateur : Flo

myes

médias, médias...

Message par myes »

pour la préservation de la diversité audiovisuelle en france
contre la suppression d'Arrêt sur Images

Je vous invite à signer cette pétition contre la suppression d'une émission qui n'a pas peur de dire les choses, Ca n'a pas l'air de plaire en ce moment, malgré les "je veux dire la vérité aux Français" de d'aucuns.
Bises.

Pétition contre la suppression d'Arrêt sur Images : http://arret-sur-images.heraut.eu/

Alien

Re: arrêt sur images

Message par Alien »

Selon Pierre Carles dans un de ses reportages, il n'était pas tout à fait complètement honnête ce présentateur (Schneiderman ou quelque chose comme ça...)
Moi je ne signerai pas

Avatar de l’utilisateur
Flo
Administrateur
Messages : 5877
Inscription : 06 juil. 2006 23:07
Localisation : GPS
Contact :

Message par Flo »

effectivement, j'ai déjà lu le texte de Pierre Carles. Il n'empêche que quand même Arrêt sur images est zappé de l'antenne, ça nous donne une idée de la pluralité des médias !

"la pluralité des médias" qu'est-ce que je peux dire comme bétise !
:lol:
Image
"La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe." J. Prévert
peintures du Flo Aux Arts! etc.

Avatar de l’utilisateur
Franck
Administrateur
Messages : 647
Inscription : 28 juin 2006 10:52
Localisation : dans le coin (coin)
Contact :

Message par Franck »

là s'affronte le jusqu'au boutisme qui mène souvent à l'impasse et l'intérêt simple d'avoir une émission qui bien que n'étant pas parfaite proposait une analyse critique des médias et qui était la seule à ma connaissance à la TV.

Enfin bon, je trouve ça assez significatif de l'état d'esprit actuel des dirigeants de chaînes de "service public"...

Alien

Message par Alien »

Effectivement trop de critique tue la...

Très sincèrement et réellement je me méfie de cette émission qui il me semble donnait de la m.. aux cochons, histoire de faire semblant, pour plaire aux gens comme nous et d'autres, ayant l'envie ou la lubie d'avoir un regard critique sur les médias, que la télé n'est pas qu'un ramassis de gens s'auto-congratulant tout en nous servant de la soupe...

Je crois que je préfère une bonne vieille daube qui assume son nom qu'un semblant de critique pseudo-critiquelle...
Mais il en est de même pour Pierre Carles effectivement, qui sait où il se situe, argh, on ne sait rien de rien ni de personne... donc repli sur soi et ségrégation... quelle horreur, comment faire ? gober ? se replier ? aucune solution à l'horizon...
Même la radio et les journaux me sembles suspects... idem des ong... du don de soi, de la compréhension et de l'empathie, que faire ?
Mais qui êtes vous, vous que je crois connaître ?

Avatar de l’utilisateur
Flo
Administrateur
Messages : 5877
Inscription : 06 juil. 2006 23:07
Localisation : GPS
Contact :

coup de pompe en Guyane

Message par Flo »

coup de pompe en Guyane

Chers amis,

J'envoie cette lettre aujourd'hui au médiateur de l'information de France 2 (sans grand espoir qu'elle sera lue).

En revanche, n'hésitez pas à la diffuser autour de vous ... simplement pour informer les gens sur un problème bien réel, bien que « sous-documenté ».

Amicalement,

Pascal Vaillant




De : Pascal Vaillant (Montjoly, Guyane Française)
À : Christian-Marie Monnot, médiateur de l'information pour France 2



M. le médiateur,

Je vis en Guyane Française, département français d'outre-mer de 200.000 habitants, qui occupe une surface équivalente à celle du Portugal
sur le continent sud-américain (au nord du Brésil).

Nous sommes aujourd'hui le dimanche 30 novembre 2008. Depuis le lundi 25 novembre, des barrages placés sur tous les carrefours névralgiques du réseau routier empêchent toute circulation dans ma région. Ces barrages sont le résultat d'un mouvement de protestation contre le niveau trop élevé du prix de l'essence (50% plus élevé qu'en France métropolitaine).

En outre, depuis hier, plus aucun bateau ni avion (sauf avions militaires) ne circule entre la Guyane et le reste du monde, suite au blocage du port et de l'aéroport.

Je vous demande, M. le médiateur, de vous représenter les conséquences d'une telle situation de blocage.

La région est complètement paralysée depuis une semaine, avec impossibilité de se déplacer d'un point à un autre autrement qu'à pied ou en bicyclette. Tous les établissements d'enseignement (des écoles à l'université) sont fermés depuis mercredi. Les magasins d'alimentation n'ouvrent plus en moyenne que deux heures par jour, le matin, et en sont réduits de toute façon à écouler leurs stocks (n'étant plus approvisionnés en produits frais, ni d'importation ni du marché local).

Presque plus personne ne peut se rendre à son travail, et la vie économique est donc entièrement au point mort (le MEDEF Guyane a estimé à 13 millions d'euros par jour les pertes pour l'économie locale). Certaines personnes nécessitant des soins à domicile n'ont pu recevoir les visites nécessaires de leur infirmière libérale. Dans les hôpitaux et les centres de soins, on craint de manquer de médicaments périssables (les médicaments ne pouvant être gardés plus de quelques jours, comme ceux utilisés pour les trithérapies) ... une réquisition des dockers a permis de décharger un conteneur de ce type de médicaments du dernier navire de commerce encore à quai, et les manifestants ont laissé le camion de l'hôpital passer au barrage ; mais pour l'avenir, on ne peut qu'espérer que la solution du ravitaillement par avions cargo militaires pourra fonctionner. Et on prie pour que personne n'ait besoin d'une évacuation sanitaire d'urgence vers les hôpitaux mieux équipés des Antilles ou de France métropolitaine.

L'électricité produite en Guyane dépend encore, pour un quart, de centrales thermiques, fonctionnant avec des turbines diesel. N'ayant pas d'autre ressource que de fonctionner à présent sur ses stocks de carburant, EDF Guyane en est réduit à espérer que la situation ne durera pas plus de quelques jours, faute de quoi l'électricité viendra à manquer aussi à certains endroits ...

Au cours de certaines des nuits de la semaine qui vient de s'écouler, malgré la bonne conduite générale du mouvement - qui bénéficie d'une solidarité de principe d'une grande partie de la population - des débordements ont eu lieu dans des quartiers sensibles des deux grandes villes que sont Kourou et Cayenne. Il y a eu des incendies de mobilier urbain, des affrontements avec les forces de l'ordre. À Kourou, des commerçants ont été agressés par des pillards.

Tout ce que je vous décris, M. le médiateur, se passe en ce moment, dans un département français.

Or lorsque nous, Guyanais, parlons de cette situation avec des amis qui habitent en France métropolitaine, ils ont du mal à nous croire. Leur réaction est en effet de penser que ce n'est pas possible, car SI C'ÉTAIT SI GRAVE, ON EN PARLERAIT. Et c'est à ce sujet, M. le médiateur, que je souhaite vous interpeller : c'est effectivement grave, et ON N'EN PARLE PAS.

Nous avons le malheur supplémentaire, en Guyane, dans la paralysie générale, d'avoir encore la possibilité d'entendre et de regarder les médias nationaux, et de constater avec ébahissement que nous n'y existons pas.

Au journal de France 2 hier soir, un sujet d'une quinzaine de secondes a fait état de perturbations liées à des protestations contre le prix de l'essence en Guyane, et des conséquences que ces perturbations avaient sur le calendrier du prochain lancement de la fusée Ariane depuis le Centre Spatial Guyanais.

Au journal national de France 3, un sujet d'une dizaine de secondes a également montré quelques manifestants avec des banderoles, et le présentateur a précisé que « toute l'île » était paralysée par ces troubles (notez que le niveau d'information sur la Guyane consiste à penser qu'il s'agit d'une île).

Au cours d'un flash d'information de France Inter que j'ai eu l'occasion d'entendre (je sais que vous n'avez pas titre à me répondre en ce qui concerne France Inter, mais je souhaite vous le mentionner pour que vous mesuriez le décalage surréaliste dont il témoigne), celui de samedi 16h, il y avait un reportage de plusieurs dizaines de secondes sur une manifestation de motards qui bloquait le Pont-Neuf à
Toulouse, et pas une seule mention de la Guyane. Imaginez l'ahurissement d'un citoyen du département français de la Guyane, qui est bloqué par des barrages, qui cherche un magasin ouvert pour acheter une boîte de lait pour bébé, et qui écoute les informations de France Inter à la radio, où il apprend que des motards bloquent le Pont-Neuf à Toulouse (et c'est tout pour l'information aujourd'hui).

Si vous relisez la description que je vous ai faite de la situation actuelle, avérée, en Guyane, je pense que vous ne pourrez pas vous empêcher d'être frappé par le décalage de traitement de l'information. Un département français de 200 000 habitants est complètement paralysé, et on en parle moins que des retards de l'Eurostar Londres-Paris. J'ai du mal à imaginer que ce traitement serait comparable s'il s'agissait d'un département français plus proche de la capitale. Imaginez la Corse, ou la Corrèze (populations comparables à celle de la Guyane) bloquée, coupée du monde, avec des débuts de troubles à l'ordre public et des difficultés de ravitaillement des ménages ... pouvez-vous concevoir qu'il n'en serait pas fait mention dans les journaux ? C'est pourtant très exactement ce qui est en train de se passer en ce qui concerne la Guyane.

Le plus étonnant dans ce silence sur les événements qui touchent ma région est que l'information n'est absolument pas cachée. Des dépêches AFP rapportent régulièrement la situation (cf. un fil de dépêches triées sur http://www.rfo.fr/depeches.php3). Les journaux télé et radio de RFO Guyane, autre branche du service public de France Télévisions, sont accessibles en direct et en différé sur le site internet de cette station. Les images de RFO Guyane sont accessibles aux autres chaînes de France Télévisions. De nombreux sites internet locaux, qui relaient une information venant de la base (citons notamment http://www.blada.com et http://www.97320.com, sites que les internautes alimentent en témoignages directs du terrain), sont parfaitement accessibles et fonctionnent en ce moment à plein régime.

Je vous écris donc pour vous sensibiliser à ce décalage surprenant en termes de traitement de l'information, qui me paraît personnellement tout à fait incompréhensible. Je souhaiterais que vous, dans votre rôle de médiateur, puissiez obtenir de la rédaction de France 2 qu'elle reconnaisse que le traitement de l'information sur la situation en Guyane est en effet incroyablement insuffisant, et qu'elle remédie à cette situation. La question n'est pas anodine pour nous, car le manque d'information sur notre situation dans les médias nationaux peut parfaitement contribuer à la lenteur de la solution de la crise.

Si en revanche la rédaction de France 2 considère qu'elle est bien suffisamment informée, et que le traitement donné à la situation en Guyane est tout à fait normal, tant quantitativement (une poignée de secondes au JT), que qualitativement (l'ensemble de la situation que je vous ai décrite résumée à un report de tir de fusée, événement en soi assez commun), alors j'aimerais vraiment en comprendre la justification. Je n'y peux, dans mes réflexions actuelles, n'en imaginer que deux causes possibles auxquelles je souhaite ne pas croire. La première est qu'un département français situé loin de la métropole n'a pas exactement le même statut, au niveau de l'importance à lui accorder, qu'un autre département français ; vous comprendriez bien sûr que si c'était le cas, cela ne pourrait être interprété de notre part, habitants de la Guyane, que comme une forme de discrimination scandaleuse. La seconde est qu'on ne veuille pas montrer aux habitants de France métropolitaine qu'on peut vraiment tout bloquer quand les choses vont mal ... de peur que cela ne leur donne des idées.

En vous remerciant de l'intérêt que vous voudrez bien porter à mon courrier, je vous prie de croire, M. le médiateur, en l'assurance de ma très grande considération.

Pascal Vaillant Montjoly, Guyane
Image
"La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe." J. Prévert
peintures du Flo Aux Arts! etc.

Avatar de l’utilisateur
Flo
Administrateur
Messages : 5877
Inscription : 06 juil. 2006 23:07
Localisation : GPS
Contact :

Re: pour la préservation de la diversité audiovisuelle en fr

Message par Flo »

lisez-ça, ça vaut le coup !
Alexandre Lacroix, rédacteur en chef de Philosophie Magazine, partenaire du documentaire le Jeu de la mort, a participé à l’enregistrement du débat que diffuse France 2 ce soir à 22h05. Expérience de soumission à l’autorité de l’animateur…

Lors de l’enregistrement de ce débat faisant suite à l’admirable documentaire de Christophe Nick, s’est produit un incident violent, démontrant combien il est difficile de critiquer la télé à la télé. Précisons qu’il aura fallu à la chaîne une rare audace pour programmer ce documentaire, qui fait honneur au service public. Animé par Christophe Hondelatte, le débat débute par l’interview d’un «candidat obéissant», étant allé jusqu’à 460 volts. «Que pouvez-vous nous dire sur vous ?» Et le candidat de répondre qu’il travaille dans le social. Ouf, nous voilà soulagés : ce n’est donc pas un méchant dans la vraie vie. Hondelatte: «Il faut quand même dire une chose importante, vous concernant... – En fait, là, je ne préférerais pas en parler. Il s’agit de ma vie privée. – Mais si, allez : dites-le nous ! – J’aimerais mieux pas. – C’est important : vous êtes homosexuel ! » Malaise. Quel est le but de la manœuvre ? Suggérer que l’homosexualité prédispose à électrocuter son prochain? Atmosphère de chasse aux sorcières… Puis arrive mon tour. «Cette soirée est précieuse, dis-je. Nous avons l’occasion de nous interroger sur le pouvoir de la télévision. Mais la façon dont la discussion s’est engagée me rend pessimiste. Les mécanismes de soumission et de domination que révèle le Jeu de la mort peuvent s’instaurer même dans un débat d’idées. Pas besoin de décharges électriques. Nous venons d’assister à un interrogatoire. On demande à un participant “obéissant” de nous prouver qu’il n’est pas un sale type – alors que 80% des gens ont fait comme lui. Et puis on étale sa vie privée. Cela démontre que le plateau de télévision est un dispositif coercitif où le présentateur a le pouvoir.»

A la fin de ma tirade, Christophe Hondelatte, contracté, tend le bras : «Bon, ben c’est très simple. Tu vois la porte, là ? Tu dégages ! Pas de ça dans mon émission. – Quoi ? Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton. – C’est moi qui commande ici. Je suis le capitaine. Compris ? Alors, tu te lèves, là, et on va s’expliquer dehors. Juste toi et moi, dans ma loge. Face à face ! » Debout devant moi, il hurle et gesticule. Je suis estomaqué.

Effet de miroir: après le Jeu de la mort, voilà le «débat de la mort». Le présentateur me donne un ordre tyrannique et j’ai deux solutions. Obtempérer, mais ma présence sera sucrée au montage... Ou désobéir, résister. «Ecoutez, lui dis-je, le but de cette émission est de montrer que le présentateur a trop de pouvoir sur le plateau. Et vous croyez que je vais vous obéir ? Vous rêvez!» «Même si le débat est annulé, je m’en fous, reprend Hondelatte. Tu m’as traité de terroriste... – Je n’ai jamais employé ce mot. Je ne vous ai pas injurié, n’ai diffamé personne et j’ai usé de ma liberté d’expression. En démocratie, vous ne pouvez pas me virer pour délit d’opinion...» Après 20 minutes de ce bras de fer, quand il a été clair que je ne décanillerais pas, Hondelatte a fait signe de relancer le tournage. Les échanges ont été confus, chaotiques et le débat saboté.

Au-delà de Hondelatte, cet épisode confirme les thèses de Pierre Bourdieu dans Sur la télévision, pamphlet qui me paraissait jusqu’alors contestable. Primo, Bourdieu conseille de n’accepter que les débats en direct ou, sinon, d’exiger un regard sur le montage. Secundo, Bourdieu dénonce l’arbitrage biaisé du présentateur. Tertio, on croit assister à un vrai débat, tandis qu’en réalité «le dispositif (est) préalablement monté, par des conversations téléphoniques préparatoires avec les participants (…) il n’y a pas de place pour l’improvisation, pour la parole libre, débridée, trop risquée, voire dangereuse pour le présentateur.» Ainsi, le candidat obéissant avait été sondé et avait raconté avoir courageusement assumé son homosexualité, être donc capable de résistance. Une fois confronté au ton inquisitorial de Hondelatte, il a eu envie de se rétracter, de ne pas aborder le sujet. Trop tard.

Quelle leçon ! Oui, la télévision est capable de se remettre en cause. Mais c’est pour aussitôt redevenir elle-même: un outil de domination symbolique. On ne peut pas davantage croire en son autocritique qu’on ne peut se fier à l’alcoolique jurant : «Demain, j’arrête de boire !»
Image
"La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe." J. Prévert
peintures du Flo Aux Arts! etc.

Avatar de l’utilisateur
Flo
Administrateur
Messages : 5877
Inscription : 06 juil. 2006 23:07
Localisation : GPS
Contact :

Re: médias, médias...

Message par Flo »

Jean Marc Morandini a écrit :Précision de Jean Marc Morandini

Ayant été moi-même invité sur le plateau de ce débat, deux précisions importantes.

1/ Le candidat à qui Christophe Hondelatte a parlé de son homosexualité a expliqué lui même, pendant cet incident, que c'est lui qui avait souhaité évoquer ce sujet.

Il l'avait demandé aux journalistes qui préparent l'émission, afin de prouver qu'il était capable de résister à des pressions. Il a reconnu sur le plateau qu'il avait fait marche arrière le matin même pour des raisons personnelles, sans en avoir parlé à personne de l'équipe de production de l'émission.

Christophe Hondelatte a alors expliqué "que cette séquence serait "comme il se doit" coupée au montage" pour ne pas l'embarrasser.

2/ Alexandre Lacroix, de Philosophie Magazine, n'a jamais tenu en plateau les phrases qu'il affirme avoir prononcées. Il s'est contenté de dire "Non, je ne pars pas, je reste". Il n'a jamais dit par exemple: "Vous croyez que je vais vous obéir ? Vous rêver ?" comme il l'affirme dans l'article. Il était penaud sur son siège, rouge écarlate, au point que c'est un des intervenants qui a du prendre la parole pour le défendre.

Même si la colère de Christophe Hondelatte était excessive, c'est un peu facile aujourd'hui de refaire l'histoire dans Libération en se donnant le beau rôle. Si le débat dérangeait Mr Lacroix -partenaire de la soirée- il lui suffisait de quitter le plateau au lieu de jouer le jeu jusqu'à la fin sans jamais émettre la moindre critique après cet incident.
Donc apparemment, l'animateur a bien répondu «Bon, ben c’est très simple. Tu vois la porte, là ? Tu dégages ! Pas de ça dans mon émission» à la remarque de Alexandre Lacroix.
Image
"La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe." J. Prévert
peintures du Flo Aux Arts! etc.

Avatar de l’utilisateur
mister jack
Messages : 194
Inscription : 29 sept. 2006 01:24
Localisation : outre-tombes

Re: médias, médias...

Message par mister jack »

Le cinéma municipal La Palette
ATTAC Mâcon
La ligue des droits de l'homme
Cinémascotte

vous invitent à la soirée autour du film de Gilles Balastre et de Yannick Kergoat
documentaire – France – 2011 – 54 mn

le vendredi 24 février à 20h

Benoît Collombat, grand reporter à France Inter animera un débat suite à la projection

SYNOPSIS

Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.
En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dressent l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise.


LA CRITIQUE de Phil Siné

Attention : Film d'utilité publique!

Voilà typiquement le genre de film documentaire que vous risquez de ne pas pouvoir voir ailleurs que dans un réseau de salles de cinéma indépendant lors de sa sortie en salles ou plus tard sur un DVD édité par un obscur distributeur vidéo… Car « Les nouveaux chiens de garde » a de quoi largement déstabiliser les riches puissances économiques qui détiennent également les rennes du pouvoir et de l’information : le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat ne passera ainsi certainement jamais à la télévision française… Raison de plus de courir le voir en salles dès aujourd’hui !



A noter dans la programmation du cinéma de Cluny :

- Les nouveaux chiens de garde: vendredi 2 mars 20h30, dimanche 4 mars 20h et lundi 5 mars 19h.

- Tous au Larzac: jeudi 8 mars 20h, dimanche 11 mars 20h et lundi 12 mars 19h.
Image

Avatar de l’utilisateur
mister jack
Messages : 194
Inscription : 29 sept. 2006 01:24
Localisation : outre-tombes

Re: médias, médias...

Message par mister jack »

L'association Cinémage projette le film "Les nouveaux chiens de garde"
Documentaire de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat 2012 1h44

Les media se proclament "contre pouvoir". Pourtant la grande majorité des journaux, des radios, et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d'un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d'ascenseur.
En 1932, l'écrivain Paul Nizan publiait "Les chiens de garde" pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s'imposaient en véritables gardiens de l'ordre établi.
Aujourd'hui, les chiens de gardes sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social.

Montceau (Le Plessis) : Jeudi 15 mars à 18h30 et 21h
Lundi 19 mars à 21h

Le Creusot (Le Morvan) : Jeudi 22 mars à 18h30 et 21h
Lundi 26 mars à 21h
Image

Répondre