INFOS DE COMPTOIRS

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Re: INFOS DE COMPTOIRS

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Salle des fêtes de Rully

Vendredi 9 mai 20 h
Conférence " Des maisons de correction aux foyers éducatifs fermés,
quelle justice pour les enfants ?

Samedi 10 mai 20 h 30
Projection du film "Terrain vague" Marcel Carné ( 1960 )

Samedi 10 mai 17 h à 20 h 30
Dimanche 11 mai 16 h à 19 h
Exposition : "Les blousons noirs" Mythes et réalité ( 1959-1962 )
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Re: INFOS DE COMPTOIRS

Message par Flo »

encore une pétition que notre ami BenBraco ne pense pas à poster sur le forum : :x
leaders mondiaux : stoppez la crise alimentaire

et puis en voilà une autre contre le fichage génétique
---------------------------------------------------
et puis :
Clebert C. arraché à sa compagne française enceinte

Le 20 avril 2008, Clebert C. est interpellé près de La Rochelle où il était en déplacement. Placé en garde à vue, il reçoit un arrêté de reconduite à la frontière (APRF) et est placé au centre de rétention de Toulouse. Jeudi 24 avril, le tribunal administratif a confirmé l'APRF. Sa compagne, Moussouba, est à ce jour enceinte de cinq mois. Clebert doit être expulsé mercredi 30 avril à 7h30.

Clebert C., de nationalité béninoise, est entré en France pour suivre des études en 2004. Un an plus tard, il emménage avec sa compagne de nationalité française, Moussouba K. Le couple élève la petite fille que Moussouba a eu d'une précédente union. Au mois d'octobre 2007, le titre de séjour « étudiant » de Clebert expire. L'intéressé se présente quelques semaines plus tard en préfecture de l'Hérault pour demander un changement de statut en invoquant sa relation familiale avec une française. Moussouba vient en outre de tomber enceinte. Les services de la préfecture ne prennent pas son dossier et lui disent de revenir quand l'enfant sera né. Clebert doit être expulsé dans les prochains jours.

Nous, signataires de la présente pétition, refusons que Clebert soit arraché à la famille qu'il a fondé en France.
Nous n'acceptons pas qu'on lui interdise le droit de se maintenir auprès de sa compagne enceinte et d'être présent pour la naissance de leur enfant français.
Nous demandons la libération immédiate de Clebert et la régularisation de sa situation administrative au nom du droit au respect de la vie familiale.

Urgent!!
Ecrire au Préfet des Charente-maritime pour demander l'abrogation de l'arrêté de reconduite à la frontière pris contre Clebert C.
Mail de la préfecture de Charentes-maritimes : jacques.reiller@charente-maritime.pref.gouv.fr

Pour signer la pétition et télécharger le modèle de lettre à envoyer au préfet


et puis, toujours en lien avec RESF :
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fredo
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Message par fredo »

vas y avoir du grabuge ...

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Message par Flo »

JSL mercredi 7 mai 2008
mercredi 7 mai 2008

Blaireaux, la hache de guerre est déterrée

Le préfet a récemment dit qu'il ne voulait pas de «guerre des blaireaux» à l'occasion du concours de déterrage qui aura lieu les 16 et 17 mai pendant la fête de la chasse à Cluny. Les positions des chasseurs et des écologistes sont pourtant radicalement opposées. Les premiers revendiquent la légalité de leur concours, les seconds l'aspect «inutile, néfaste et cruel» de cette compétition. Les deux camps battent le rappel de leurs troupes pour le grand jour. Côté écologiste, une conférence devrait être tenue vendredi après-midi à Cluny, la CAPEN 71 (confédération des associations de protection de la nature) tenant stand le lendemain sur le marché de la ville et appelant à une manifestation le samedi après-midi, chaque participant étant invité à porter un masque de blaireau. Nombreux sont par ailleurs les sites écologistes Internet à reprendre le communiqué de la CAPEN. Sa pétition anti-déterrage a recueilli près de 7000 signatures et le soutien de dizaines d'associations. Dominique Voynet s'y est même associée hier dans un communiqué, affirmant avoir écrit au ministre de l'Ecologie.
Côté chasseurs, on appelle à une présence physique mais pacifique en nombre pour faire front. Chasseurs de grand gibier, de gibier d'eau, louvetiers, garde-chasse, jeunes chasseurs, chasseurs au chien courant, piégeurs, louvetiers, fédération des chasseurs. ont été sollicités de Saône-et-Loire comme des départements voisins. Arlette Develay (association mammalogique) et Michel Raymond,ex député CPNT, disent leurs arguments.

CONTRE
« Ce championnat caractérise une certaine forme de violence »

L'autorisation administrative accordée au concours de Cluny ne répond à aucune justification. Lors d'un championnat, le déterrage n'est réalisé que dans le seul but de faire concourir des chiens et de divertir quelques personnes, il n'est donc d'aucune utilité. De plus, il est indéniable que ce championnat caractérise une certaine forme de violence. Cette manifestation va totalement à l'encontre des actions de pédagogie fondées sur la connaissance, l'observation et le respect de la nature que nos associations entreprennent régulièrement. Quel peut bien être le message, notamment auprès des jeunes, que véhicule cette pratique d'un autre âge ? L'idée de faire de la chasse du blaireau un « championnat de France » est, quant à elle, choquante.
D'autre part, cette manifestation aura un effet tout à fait négatif sur la faune sauvage : la chasse sous terre du blaireau est écologiquement contestable, et nous la contestons, surtout à cette époque de l'année où les jeunes sont toujours dépendants des adultes et restent très vulnérables. Rien ne permet de penser qu'ils puissent être en état de survivre aux morsures des chiens et au stress qu'ils subiront. Les adultes peuvent également présenter une « myopathie de capture ». Cette pathologie n'est pas décelable immédiatement dans la mesure où les animaux, apparemment indemnes, peuvent malgré tout succomber après avoir été relâchés.
Par ailleurs, n'oublions pas non plus que le chat forestier (Felis silvestris, espèce protégée) est également présent dans le Clunisois et que la cohabitation de ces deux espèces dans un même terrier est attestée par de nombreux scientifiques et signalée entre autres par François Léger de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
La situation du Blaireau en France et en Europe est-elle suffisamment connue ? L'ONF affirme que le « statut démographique de l'espèce est actuellement très mal connu en Europe, et en France en particulier. Peu d'études fines sur de grandes surfaces permettent d'avancer des chiffres fiables sur la densité de blaireaux peuplant nos campagnes. ». Il précise également que le blaireau est considéré par l'Union Internationale pour la Conservation de la nature (UICN) comme une espèce à surveiller. Je veux ajouter que les dégâts qui lui sont parfois reprochés sont très limités. Dans la plupart des états voisins, il est classé « espèce protégée ». Ne le détruisons pas, surtout pas pour s'amuser ! La faune sauvage est une richesse collective. Elle doit être préservée comme telle. C'est pour ces raisons que l'Association ornithologique et mammalogie de Saône-et-Loire vient de déposer un recours gracieux auprès du Préfet afin qu'il retire son autorisation à ce concours. »

POUR
Autrefois le blaireau payait un lourd tribut aux gazages inconsidérés à la chloropicrine pour juguler le renard vecteur de la rage. Période aujourd'hui heureusement révolue. Depuis, l'animal pose un certain nombre de problèmes à l'agriculture et à la viticulture. De trop nombreux dégâts sont d'ailleurs réglés indûment par le compte d'indemnisation des dégâts de grand gibier par les seuls chasseurs. En 1996, le comité régional de la chasse de Bourgogne, future FRC que j'ai créé, a lancé sur ma proposition la première étude sur cette espèce afin d'en connaître la réalité. Financée par les collectivités en partenariat avec les organisations agricoles, un laborieux travail de cartographie des terriers et dégâts a été élaboré sur 3 ans et 79% des communes de Bourgogne. Il a été validé par l'Université de Bourgogne et publié en février 1999. Il note la colonisation quasi-totale de la région par l'espèce selon une répartition toutefois hétérogène. Le blaireau possède une très forte capacité d'adaptation à tous les milieux et se trouve en augmentation très sensible. A l'époque, on comptabilisait plus de 1000 ha de dégâts. Aujourd'hui, les actualisations en cours attestent d'une forte augmentation.
Cela explique qu'il existe en Saône-et-Loire une centaine d'équipages de vénerie sous terre qui interviennent aussi sur le renard et le ragondin. C'est le seul moyen de contenir ou juguler une population d'animaux comme «Meles Meles» (ndlr: nom latin du blaireau), sans prédateurs naturels. Nos adversaires devraient mieux étudier la biologie du blaireau et savoir que, hormis les collisions autoroutières, l'animal ne se prélève que très peu à la chasse au tir. Je renvoie à nos travaux ceux qui, par sensiblerie animale, idolâtrie mal placée, combattent ce mode légitime de chasse. Pour répondre aux élus locaux, rappelons que seul l'accord du propriétaire du terrain est indispensable pour l'acte de chasser. Il est donc possible de déterrer dès le 15 mai avec mise à mort sans qu'aucun autre avis ne soit sollicité. Le préfet, conformément à la loi DTR 2005 ne donne autorisation que sur les entraînements de chiens.
Devant cette énième attaque d'un mode de chasse pourtant très sélectif, les chasseurs de S.-&-L se sont réunis. Notre détermination est grande. J'invite le monde agricole à s'exprimer et nous rejoindre pour défendre ses intérêts. Toutes les associations de chasse spécialisées, les organismes concernés, CPNT appellent leurs adhérents à manifester leur solidarité à l'occasion des journées de déterrage les 16, 17 et 18 mai à Cluny.»
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Message par Franck »

tain, ya vraiment des cons sur terre, voire en France, voire en Saône et Loire ! :furieux: :demoniaque:

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Message par Flo »

signez la pétition pour l'abolition du déterrage des blaireaux !

6 mai 2008 - Communiqué de presse
Déterrage de blaireaux : protéger la biodiversité, en finir avec une cruauté inacceptable.

Alors que la plupart de nos voisins européens ont classé le blaireau parmi les espèces protégées, la France persiste à autoriser, par arrêté ministériel, la pratique dite du déterrage du blaireau.

Le déterrage est une pratique gratuite, violente et destructrice de la biodiversité qui consiste à arracher violemment l’animal de son terrier, à l’aide de chiens et de tenailles métalliques, avant de l’abattre avec une arme blanche. Même en période de reproduction et d’élevage des petits, les blaireaux sont menacés par des agissements qu’il serait honteux de qualifier de « sportifs » ou de « régulateurs » des espèces animales, d’autant qu’il ne se justifie pas par les dégâts, minimes, imputables aux blaireaux.

Du 16 au 18 mai prochains, la ville de Cluny (Saône-et-Loire), accueille le championnat de France de déterrage de blaireaux. Pour faire cesser ces agissements d’un autre âge, je signe et j’appelle tous les écologistes à signer la pétition lancée par l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), MELES, AVES France, le Rassemblement Anti-Chasse (RAC) et l’APIE (Association de Protection et d’Initiation à l’Environnement) disponible sur le site http://www.abolition-deterrage.com/.

Au-delà de cette démarche, j’alerte par courriers Monsieur le Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, ainsi que Madame la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Monsieur le Maire de Cluny, Monsieur le Président du Conseil Général de la Saône-et-Loire et Monsieur le Préfet du département de la Saône-et-Loire, afin d’obtenir l’annulation du championnat de Cluny et voir interdite une fois pour toutes ces pratiques.

Dominique VOYNET, sénatrice de Seine-Saint-Denis
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sauvons la culture !

Message par Flo »

Sauvons la culture !
Manifeste d’intérêt général pour l’art et la culture

mardi 22 avril 2008

La remise en cause brutale de nombreux financements liés au soutien à la création, à la démocratisation de l’accès à la culture, à la politique de la ville, à l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle artistiques ou encore aux actions internationales, suscite inquiétude, indignation et colère [1] chez tous ceux qui œuvrent au quotidien pour l’art et la culture.

Cinquante ans de politiques culturelles innovantes et audacieuses ont permis la création d’un maillage culturel territorial quasiment unique au monde. Des salles de cinéma, des théâtres, des bibliothèques, des lieux de spectacles et d’expositions, des orchestres, des artistes de toutes formes d’expression artistique (théâtre, danse, musique, cinéma, arts visuels, arts du cirque et de la rue…) qui se déplacent sur tout le territoire, des associations, des festivals et manifestations liés à tous les arts, permettent partout en France, à un vaste public de rencontrer des œuvres, leurs auteurs et interprètes.

Aujourd’hui, cette richesse collective est mise en péril.

« Le budget d’austérité » proposé par notre ministre de la Culture et de la Communication et par le Premier ministre, ainsi que les arbitrages annoncés pour l’année 2008, les perspectives sombres des futurs budgets bientôt triennaux nous alarment à juste titre. La part de la culture représente déjà moins de 1 % du budget de l’État. Comment accepter que le budget de la culture soit encore révisé à la baisse ?

Des dizaines de milliers d’emplois sont concernés. L’existence même de nombreuses actions et structures est menacée. Mais, par-delà l’aspect financier, c’est le renouvellement des talents, l’unité et la solidarité entre générations, le droit à accéder aux langages de l’art, à l’expression et à la création qui sont en danger.

Les collectivités locales, depuis des années, interviennent massivement en faveur de l’art et de la culture. Si elles sont amenées à jouer un rôle plus important, l’État a un rôle à jouer pour garantir l’égalité entre les territoires et assurer la cohérence, la complémentarité et la diversité des politiques publiques pour la création artistique et son appropriation citoyenne.

Nous soutenons que l’État doit affirmer le caractère essentiel de la création, le droit inaliénable pour tout être humain d’accéder à l’imaginaire et à la pensée, à l’éveil sensible et à l’esprit critique par l’art et la culture.

Pour cela, il doit :

- garantir la diversité des créations, tant dans leurs moyens de production que de diffusion, et non les réduire à des produits de consommation culturelle en les livrant à la seule loi du marché ;

- assurer à tout citoyen la rencontre avec des œuvres en accompagnant de manière volontariste l’action et la diffusion culturelles, et en épaulant les artistes et les relais institutionnels et associatifs ;

- maintenir et promouvoir l’éducation artistique dans les programmes de l’Éducation nationale en lien avec le ministère de la Culture et de la Communication. Réconcilier les enfants, à l’école comme à la télévision, avec toutes les formes d’intelligence ; les aider dans les établissements scolaires comme à l’extérieur, à distinguer une œuvre d’un produit ; leur donner le choix des arts dans leurs diversités, en faire une chance et une arme contre les déterminismes et les divisions.

L’État doit contribuer réellement au financement de cette ambition qui fait de la France une exception et lui confère son rayonnement et son attractivité internationale. Nous devons résister à ces bien maigres économies qui causeront de bien grands dégâts (Victor Hugo).

À quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne, nous nous devons de relancer le débat national pour le porter ensuite au niveau communautaire.

Rassemblant toutes les disciplines artistiques, nous exigeons que cette question cruciale soit replacée au cœur des préoccupations de notre société.

Aussi appelons-nous à la mobilisation pour une politique culturelle ambitieuse, intelligente et généreuse, à la hauteur de l’enjeu démocratique.



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