Ca cogite fort, ça philosophie dur...

la peinture, la sculpture, la photo...

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La chronique n° 44 de Nicole Esterolle
Les poules, les élus et l’art contemporain
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La chronique n°49 de Nicole Esterolle
L’ Art brut est-il soluble dans l’Art contemporain ?
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]La chronique n°50 de Nicole Esterolle
La céramique est-elle soluble dans l’art contemporain ?
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La chronique croquignole de Nicole Esterolle - n° 52
Art contemporain, chasse, pêche et tradition
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La chronique de Nicole Esterolle n° 53
Oui, le FRAC lorrain est bien le plus contemporain
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Pierre Souchaud a écrit :Je vous adresse ci-dessous et pour info le texte de l’entretien que j’ai réalisé avec Bernard Gouttenoire et qui figure sur le blog du magazine Artension :
http://artension.um2d.com/pour-une-meil ... -souchaud/

Comme toutes les grandes villes de province, Lyon pense plus « international » que « local » ou « régional » dans le domaine artistique, parce que c’est plus efficace en termes d’image, de communication et de « marketing culturel »…Il en résulte une forte dévalorisation des « produits du terroir », un grand gâchis artistique et humain, une paupérisation des créateurs « de proximité », une évidente destruction de valeurs patrimoniales.

Il faut soutenir, aimer et célébrer la passion et la généreuse « folie » de ce héros lyonnais qu’est Bernard Gouttenoire, pour la lutte « périphérique » qu’il mène depuis plus de trente ans pour la reconnaissance des artistes lyonnais et rhône-alpins quand les vents artistiques dominants sont de plus en plus centralisants , internationnalisants et stratosphériques….

Pour une meilleure reconnaissance des artistes lyonnais
Un entretien avec Bernard Gouttenoire, critique d’art à Lyon
Par Pierre Souchaud pour Artension

« Quand est-ce qu’à Lyon, un Maire sera fier des artistes peintres autant qu’il l’est des cuisiniers ? » B.G.


En matière de développement artistique et culturel, la plupart des grandes capitales de régions en France privilégient le format international … au détriment des artistes « régionaux » qui sont donc plus ou moins méprisés parce que considérés comme dévalorisants pour l’image de la ville et de la région… Une politique étrange, d’une grande injustice, et particulièrement destructrice en termes de patrimoine. Bernard Gouttenoire, critique d’art à Lyon, mène une lutte exemplaire contre cette absurdité de nature systémique. P.S.


Artension : Vous avez publié en 2000 aux éditions La Taillanderie, votre « Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux 19e et 20 e siècle »…qui est devenu un « collector » qu’on s’arrache
Bernard Gouttenoire : Les 4000 exemplaires de cette première édition présentant 700 artistes et 400 photos sont en effet épuisés, et j’ai trouvé un éditeur sur Lyon, qui est d’accord pour que l’on publie une nouvelle édition 2015, réactualisée bien entendu, avec nombre de jeunes artistes vivants à Lyon ou alentours, inconnus, méconnus, connus, reconnus sur la scène régionale ou nationale

Vous avez du courage, car ça n’est pas un mince ouvrage que vous mettez encore en chantier…
Le critique « historique » Jean-Jacques Lerrant m’avait dit en 2000 : « C’est un travail indispensable que tu as fait là…que je n’aurais pu faire moi, car je suis trop fainéant »… Mais il s’agit surtout pour moi de l’intérêt passionnel que j’ai pour les peintres lyonnais depuis 1976, date de mon premier papier dans Hebdo-Lyon, il y a bientôt quarante ans. Des artistes que j’ai côtoyé, dont j’ai suivi le travail, sur lesquels j’ai eu de maintes occasions d’écrire, et que j’ai fait acheter par le Conseil Général du Rhône, et dont j’ai accompagné les œuvres en tant qu’expert pour des ventes aux enchères publiques chez Mes Chenu-Scrive-Berard et Michel Rambert (Artcurial) …..

Quels sont vos critères pour le choix des artistes figurant dans votre prochain livre ?
Il y a mon goût personnel qui intervient un peu, mais ce qui m’importe, c’est que l’artiste possède une œuvre personnelle et cohérente , un parcours significatif, qu'il dispose d'une écriture identifiable, que l'on reconnaisse de fait pour ses qualités plastiques propres. Je ne cherche pas que les novateurs, je ne crois pas aux générations dites spontanées !

Et qu’en est-il pour vous des artistes du réseau institutionnel ou para-officiel subventionné ?
Je suis loin des préoccupations officielles et il est évident que les artistes conceptuels et installationnistes dont le FRAC est friand et se gargarise, sortent totalement de mon champ d’intérêt. Il n’ont d’ailleurs pas besoin de moi pour être reconnus et je pense que ce sont des valeurs artificielles, sans « durabilité », produites par un système que l’institution a créé à grands frais, pour contourner les valeurs vivantes patrimoniales. Mon rôle est d'être attentif à ceux qui "crèvent dans les ateliers", de rétablir un équilibre et de révéler la richesse et la diversité de la création régionale. Je suis un montreur d'espèces rares en voie d'extinction !

Il manque des personnes comme vous dans chaque capitale de région en France pour que soit mieux reconnu le travail de ces artistes… Car, c’est bien connu , dans les provinces françaises, on n’aime pas les « régionaux », on les néglige, comme s’ils étaient dévalorisant pour l’image de la région qui pense plutôt « international »…c’est votre avis aussi ?
Absolument…c’est à partir de ce constat que j’ai interpelé, entre les deux tours des élections municipales le Maire de Lyon avec cette question : « Quand est-ce qu’à Lyon, un Maire sera fier des artistes peintres autant qu’ il l’est des cuisiniers ? »

Et alors ? l’attentif Gérard Collomb, a-t-il été « interpelé » par votre question ?
Oui, c'est la question qui "gène" ! Il m’a fait recevoir par son adjoint à la culture Georges Képénékian, qui a trouvé lui aussi que c’était une très bonne question… dépassant le cadre des échéances électorales.

Oui, bon, et alors ? Que vous a proposé le bon Georges ?
Il m’a demandé de lui faire des propositions…Et la première que je lui ai faite était d’ouvrir un lieu définitif à caractère muséal pour montrer les artistes ayant vécu ou vivant à Lyon et en région ces cent dernières années… Il m’a rétorqué qu’il y avait déjà trop de musées… Je lui ai dit que la dénomination importait peu, et que l’on pourrait appeler Palais des Arts, ce lieu où il serait alors possible de stocker, ranger, répertorier avec respect les collections, installer un centre de documentation, organiser des expositions thématiques constituées à partir de l'énorme fonds d’oeuvres dont on dispose, faire des expositions individuelles temporaires, etc…Bref, sortir les œuvres des mouroirs où elles végètent ! Le tout sous l'oeil de Madame Ramond conservatrice du Musée des Beaux-Arts de Lyon ! Je ne suis pas un tireur isolé !

Parlez-nous de ce « fonds d’œuvres », quel est sont importance ?
Il est potentiellement énorme… Il y a d’abord les 2 ou 3 mille oeuvres que la ville a acquises ces dernières décennies et qui dorment pour la plupart dans la Chapelle Villemanzy utilisée comme lieu de stockage…Il y a les 250 œuvres que j’ai fait acheter par le Département du Rhône depuis 1990… Il y a l'importante collection privée de Mr P. riche d’environ 3000 œuvres historiques qui vont de Antoine Berjon (1754-1843) à Jean Couty (1907-1991), et que l'heureux propriétaire souhaite depuis longtemps "installer entre Rhône et Saône" comme véritable trésor patrimonial de la ville de Lyon…Il y a également tous les artistes conservés dans la réserve de notre riche Musée des Beaux-Arts et -de plus- une centaine d'artistes vivants (ou leurs descendants) seraient prêts à faire un don ou un dépôt d’œuvres pour soutenir un tel lieu et être enfin représentés dans leur ville ! …

Où pourrait-on installer cette « kunsthalle » ?
Le seul endroit qui couronne les artistes lyonnais est le Musée Paul Dini à Villefranche sur Saône. C'est une très belle initiative signée Jean Jacques Pignard, mais ce n 'est ni suffisant, ni concurrentiel ! A Lyon les lieux disponibles ne manquent pas. Il y a notamment le Palais du Quai de Bondy, (lieux d'accueil historique des Salons lyonnais de peinture), il y a la Rotonde du Musée Guimet, et sans doute bien d’autres pour peu qu’on ait la volonté d’en trouver…Un site industriel abandonné est aussi possible. Mais il est absolument nécessaire que Lyon se dote de cet outil intra muros !

Où trouver l’argent pour tout ça car chacun sait que les caisses sont vides ?
Elles ne sont pas vides quant il s’agit de dépenser pour l’image ou le prestige international de Lyon, des millions d’euros pour la Biennale d’Art Contemporain, les Rives de Saône, l’Art du Huitième, le Musée d’Art Contemporain, les multiples petites galeries "dites" contemporaines subventionnées sans aucun public, etc…Il suffirait d’une minuscule partie de tout cet argent pour subvenir à l’existence du lieu que l’on souhaite !
Il s'agirait de déshabiller juste un peu "l'art contemporain" et –c’est promis- les peintres se contenteront de ces miettes !


Pensez-vous que ce lieu à image « régionaliste » puisse intéresser des sponsors beaucoup plus friands d’ « internationalisme » ?
Quand Michel Mercier m'a permis d'installer, de 1990 à 2010, la décoration murale monumentale de Jean Fusaro à Saint Jacques des Arrêts, il misait "juste" en responsable politique éclairé pour dynamiser ce village de 100 habitants, culturellement, patrimonialement et touristiquement, dans un Haut Beaujolais désertifié ! C'est un vrai succès ! Une figure de proue culturelle pour le Département ! Voyez le succes de l'exposition Truphémus au siège de la Région, Jean Jacques Queyranne a eu une vision axée sur la qualité de la peinture "peinture" ! Heureusement le Musée de Fourvière va montrer Evaristo en Octobre ! A Lyon il y a aussi des mécènes privés concernés par ce qui se passe dans les ateliers lyonnais, justement… Ce qui prouve que beaucoup de décideurs économiques et politiques commencent à revoir leur soutien à des événements sois-disant « prestigieux » de plus en plus discutables ! Ils en ont marre des « bouts –de- ficellistes » et des expositions de "godmichets fluos", sans contenu et sans ancrage dans la cité.
D’ailleurs, à ce propos j’avais noté cet extrait d’un texte paru récemment dans le magazine « Acteurs de l’économie Rhône-Alpes », expliquant pourquoi le mécénat s’intéresse de plus en plus aux initiatives locales : « parce qu'elles sont davantage ancrées dans leur territoire, plus en lien avec le tissu socio-économique local, fortement portées par la personnalité d'un patron identifiable et stable, enfin rapportées à une proximité non seulement géographique mais aussi managériale et humaine, ce qu'on peut y bâtir en matière de mécénat peut être passionnant et particulièrement rayonner dans comme autour de l'établissement. », écrit Denis Lafay qui ne peut mieux dire pour abonder dans mon sens… Je pense que le succès de mon livre a apporté la preuve que les artistes lyonnais (j’entends peintres, sculpteurs, plasticiens divers), avec leur particularisme ancré dans un territoire identifié, intéressent non seulement les collectionneurs, mais aussi les nombreux touristes de passage en quête de ces particularismes identitaires. Le devoir des responsables politiques est de répondre à cette pressante demande de réhabilitation des peintres de l'Ecole lyonnaise du 19e à nos jours.
A Lyon, Dieu merci, il n'y a pas que la table et le foot et il faut le faire savoir !

Entretien réalisé à Lyon, le 25 juin 2014


Pierre Souchaud a écrit :Ce commentaire d’un artiste, reçu sur le blog Artension, contient une idée importante :

« Un texte qui fait plaisir à lire, merci à Bernard Gouttenoire pour son implication à Lyon. Je rajouterai qu'une fois soutenus localement, les artistes locaux méritent aussi de s'exporter. Un artiste avec un encrage local, qui est soutenu et reconnu pour son travail, est un ambassadeur formidable pour sa région. »
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